Vertiges, 2006

  • Sans titre - 100 cm x 95 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 72 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 109 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 86 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 72 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 84 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 87 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 78 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 71 cm - Diptyque

  • MAUVAIS VISUEL Sans titre - 100 cm x 75 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 95 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 82 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 78 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 78 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 75 cm - Diptyque

  • Sans titre - 100 cm x 81 cm - Diptyque

Sources

Photographies d'amateur réalisées dans l’espace public + Prises de vues in situ de paysages par C.P. - Gorges du Rhummel à Constantine en Algérie.

Index

Carte blanche de l'Institut Français de Constantine, Algérie. 

Série de 16 pièces photographiques : Tirages Prestige, d’après fichiers numériques - contrecollés sur aluminium - sous Diasec - Formats 100 cm x 80 cm à 120 cm - Gonzalo Castillo, Laboratoire Cyclope, Paris.
Vidéo : Hauts Vertiges, vidéo sonore couleur 4/3 en boucle, 12mn
Livre
: Vertiges, Editions Filigranes 
Textes & Presse
: Nourredine Saadi, Editions Filigranes, 2006 + Photos Nouvelles, 2006 + Histoire de la critique photographique, Christian Gattinoni & Yannick Vigouroux, 2017 + La Photographie en Acte(s), Michèle Debat, Jacinto Lageira, Editions Filigranes, 2014 + Journal des expositions, Abdellah Karroum, exhibition project for Darat Am Funun in Amman, 2006.

Présentation

Catherine Poncin est invitée à réaliser un travail sur le thème de la ville de Constantine, en Algérie, durant l’année 2005. Elle y découvre les quatre saisons propices à l’observation des mutations du paysage.

Cette ville est scindée par une gorge géologique au fond de laquelle s’écoule le cours du Rhummel. Ses eaux, par leurs consistances, par leurs couleurs, fluctuent au fil des mois. Elles sont tantôt calmes et limpides, laiteuses et ténues, boueuses et bruyantes, débordantes. L’artiste du bord des falaises, inlassablement, photographie. C’est alors qu’elle établit un parallèle entre les corps dissimulés des constantinoises que chaque jour elle croise dans les rues de la ville et l’érotisme de cet oued. La nature est là pour dévoiler sans pudeur ce que les voiles recouvrent. Du fluide maternel qui s’épanche de poitrines enflées par la maternité aux eaux limpides du plaisir, des menstrues poisseuses à la sécheresse inhérente au temps qui passe, le Rhummel par métaphore révèle l’intimité des corps féminins...

Fidèle à l’intérêt que l’artiste porte aux photographies d’archives, elle part en quête de documents représentant des femmes algériennes. Elle les trouve auprès d’un photographe amateur qui réalise régulièrement des clichés sur sa ville et qui se réjouit de collaborer ainsi au projet. Sur ces images, des femmes, par inadvertance, traversent le cadre. Catherine Poncin les en soustrait, s’empare de leurs silhouettes qu’elle associe aux paysages des gorges.
L’artiste invite alors le spectateur à éprouver, au-delà du visible, le Vertige des cimes et des sens...

Sans titre - 100 cm x 72 cm - Diptyque

Métaphores photographiques,

Texte de Nourredine Saadi, écrivain

« La terre n’a pas toujours été une blessure

Mais elle a toujours été un corps » (ADONIS)

Il y a des photographes, tels des descendants de sorciers, qui sont investis de pouvoirs de vision. Ainsi Catherine Poncin sur ses photographies se fait metaphotographe. Meta – comme au-delà. Meta – comme métaphore.
A-demi paysagistes, à-demi métaphysiques, à la fois abstraites et descriptives, ses images marient l’existant, l’imaginaire et le symbolique. Par une démarche au carrefour de la photographie, de l’écriture et de la poésie, Catherine Poncin libère son regard intérieur, plongé dans le ventre de la Ville, où coule entre deux parois charnelles de pierres et des falaises vertigineuses, le Rhummel, impétueux, farouche, insaisissable.
Rhummel. Fleuve, rivière, oued de sable. La magie de son nom, cette effroyable faille, cette fissure qui scinde la Ville, cet univers abyssal ont habité mes yeux à ma naissance comme un corps maternel ouvert à l’éternité du ciel. Un paysage sans âge, un antique Rocher fracturé, éventré, séparé, morceau de lune mystérieusement atterri là où coule un fleuve torrentueux, effrayant, tumultueux, tourmenté par le vertige.
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Sans titre - 100 cm x 72 cm - Diptyque

Expositions & Collections

Expositions

2022 Galerie Kent, Tanger, Maroc + 2020 Galerie Kent, Tanger, Maroc + 2011 Galerie Regards Sud, Lyon + 2010 The Khalid Shoman Foundation, Amman, Jordanie + 2008  Musée des Beaux Arts d’Oran, Algérie + Centre Culturel Français de Damas, Syrie + 2007 Centre Culturel Français de Constantine, Algérie + Centre Culturel Français d’Alger, Algérie + Espace Khiasma, Les Lilas, France + 2006 Galerie Les filles du calvaire dans le cadre du Mois de la Photographie Paris + Rétrospective de l’Image/l’image, Galerie Les filles du calvaire, Bruxelles, Belgique


Collections

Institut français de Constantine, Algérie + Particulières.