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Sans titre - 100 cm x 160 cm - Monotype
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Sans titre - 320 cm x 100 cm - Diptyque
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Sans titre - 100 cm x 160 cm - Monotype
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Sans titre - 100 cm x 160 cm - Monotype
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Sans titre - 160 cm x 100 cm - Monotype
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Sans titre - 100 cm x 160 cm - Monotype
Du nous, 1998
Sources
Fonds photographique du Musée de l’Histoire Vivante de Montreuil. Prises de vues journalistiques.
Index
Travaux réalisés à l'initiative de l'artiste représentant des rassemblements d’hommes et de femmes aux fins de manifestations dans Paris.
Série de 6 pièces photographiques - Tirages Barytés noir et blanc contrecollés sur aluminium avec châssis - cadres métalliques - 1 diptyque 320 cm x 100 cm, 4 photographies 160 cm x 100 cm - Edition de 5. Tirages réalisés avec Choï, Laboratoire Cyclope, Paris.
Textes d'auteur / Presse : L’après-Photographie, Armelle Canitrot, 2000 + Revue Incidences, Pierre Parlant, 2001
Livres : Du Nous, Christian Gattinoni, Le Cap Photographies, 2000 + Catherine Poncin, monographie Paul Ardenne, Editions Filigranes, 2000
Série de 6 pièces photographiques - Tirages Barytés noir et blanc contrecollés sur aluminium avec châssis - cadres métalliques - 1 diptyque 320 cm x 100 cm, 4 photographies 160 cm x 100 cm - Edition de 5. Tirages réalisés avec Choï, Laboratoire Cyclope, Paris.
Textes d'auteur / Presse : L’après-Photographie, Armelle Canitrot, 2000 + Revue Incidences, Pierre Parlant, 2001
Livres : Du Nous, Christian Gattinoni, Le Cap Photographies, 2000 + Catherine Poncin, monographie Paul Ardenne, Editions Filigranes, 2000
Présentation
Des photographies d’archives de presse relatant des manifestations collectives à Paris sont le sujet de cette série.
Par leur fragmentation, le choix de la coupure, l’amplification de fragments, des hommes et femmes se ‘fondent’ en une masse compacte. Le cadre en est empli, aucune ligne de fuite ne laisse apparaître un repaire d’échelle, de lieu, de date.
Le grain du tirage Baryté gonfle, grouille et recouvre le territoire urbain. Il enfle telle la rumeur de la foule dense qui défile. Une force revendicatrice et cosmique s’exprime au travers de ces œuvres où matières et êtres se confondent.
C.P.
Par leur fragmentation, le choix de la coupure, l’amplification de fragments, des hommes et femmes se ‘fondent’ en une masse compacte. Le cadre en est empli, aucune ligne de fuite ne laisse apparaître un repaire d’échelle, de lieu, de date.
Le grain du tirage Baryté gonfle, grouille et recouvre le territoire urbain. Il enfle telle la rumeur de la foule dense qui défile. Une force revendicatrice et cosmique s’exprime au travers de ces œuvres où matières et êtres se confondent.
C.P.
Du nous - détail
Du Nous, sur les œuvres de Catherine Poncin
Texte de Christian Gattinoni, Critique d'art.
L'artiste s’intéresse à la représentation de témoignages tant humains que politiques. C’est une série réalisée à partir de photographies d’archives liées à une actualité relatant des manifestations collectives.
Le choix, la fragmentation des images de presse, font des sujets figurants une matière compacte. Le cadre en est empli, aucune ligne de fuite ne laisse apparaître un repère d’échelle, de lieu, de circonstances, de date. L’information initiale relative à l’événement, propre à la photographie de presse, s’avère détournée.
En raison de l’agrandissement des tirages ne subsiste, de ce rassemblement d’hommes et de femmes, que l’apparence de grains regroupés en masse. Ils grouillent, s’assemblent et forment alors un recouvrement vivant d’une surface, d’un nouveau territoire.
‘Du nous’ de ces êtres qui nous composent, le sens et la vision se confondent.
L'artiste s’intéresse à la représentation de témoignages tant humains que politiques. C’est une série réalisée à partir de photographies d’archives liées à une actualité relatant des manifestations collectives.
Le choix, la fragmentation des images de presse, font des sujets figurants une matière compacte. Le cadre en est empli, aucune ligne de fuite ne laisse apparaître un repère d’échelle, de lieu, de circonstances, de date. L’information initiale relative à l’événement, propre à la photographie de presse, s’avère détournée.
En raison de l’agrandissement des tirages ne subsiste, de ce rassemblement d’hommes et de femmes, que l’apparence de grains regroupés en masse. Ils grouillent, s’assemblent et forment alors un recouvrement vivant d’une surface, d’un nouveau territoire.
‘Du nous’ de ces êtres qui nous composent, le sens et la vision se confondent.
Sans titre - 160 cm x 100 cm - Monotype
Du nous, Texte de Pierre Parlant
Texte de Pierre Parlant – Revue Incidences – Octobre 2001
Nul ne peut plus avancer en raison de la foule qui se presse, a envahi la rue tout entière, trottoirs et chaussée compris ; les barrières sont-elles des instruments grammaticaux ; il refait mentalement le geste qui consiste à provoquer la rétractabilité des griffes du chat ; naguère, elle commençait toujours à agrandir l’image et n’interrompait pas son geste qu’une fois le visage à jamais perdu ; ils conviennent ensemble qu’à leur retour ils mettront en terre le mot plaqueminier ; voilà une odeur qu’il croit reconnaître, une odeur qui n’est pas celle du brûlé mais qui rapprocherait ; il n’a jamais vu ce qu’on appelle un grand homme, mais se souvient d’avoir serré la main d’un général ; elle a ouvert son courrier et cru voir une tête ; quelqu’un demande soudain qu’on lève les yeux, cela provoque immédiatement en lui un effondrement ; elle affirme volontiers ne pas comprendre ce qu’on attend d’elle ; il souhaite qu’on l’écoute autrement et se rend compte simultanément de l’absurdité de son propos, derrière eux, on parle d’une maison qui a été inondée dans la zone industrielle ; il fait allusion à des voyous avec lesquels il lui arrive de jouer, ils sont visiblement dangereux, elle comprend en voyant l’index qu'il plante dans son cou lorsqu’il en parle ;
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Nul ne peut plus avancer en raison de la foule qui se presse, a envahi la rue tout entière, trottoirs et chaussée compris ; les barrières sont-elles des instruments grammaticaux ; il refait mentalement le geste qui consiste à provoquer la rétractabilité des griffes du chat ; naguère, elle commençait toujours à agrandir l’image et n’interrompait pas son geste qu’une fois le visage à jamais perdu ; ils conviennent ensemble qu’à leur retour ils mettront en terre le mot plaqueminier ; voilà une odeur qu’il croit reconnaître, une odeur qui n’est pas celle du brûlé mais qui rapprocherait ; il n’a jamais vu ce qu’on appelle un grand homme, mais se souvient d’avoir serré la main d’un général ; elle a ouvert son courrier et cru voir une tête ; quelqu’un demande soudain qu’on lève les yeux, cela provoque immédiatement en lui un effondrement ; elle affirme volontiers ne pas comprendre ce qu’on attend d’elle ; il souhaite qu’on l’écoute autrement et se rend compte simultanément de l’absurdité de son propos, derrière eux, on parle d’une maison qui a été inondée dans la zone industrielle ; il fait allusion à des voyous avec lesquels il lui arrive de jouer, ils sont visiblement dangereux, elle comprend en voyant l’index qu'il plante dans son cou lorsqu’il en parle ;
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Expositions & Collections
Expositions
2019 Maison des Arts Solange-Baudoux, Evreux, France + 2003 Le Granit, Scène culturelle, Belfort, France + 2002 FIAC, galerie Les filles du calvaire, Paris + 2000 Rencontres Photographiques Image/Imatge, Orthez, France + 1998 galerie Les filles du calvaire, Paris + 1996 Bourse de la Ville de Paris, Direction des Affaires Culturelles
Collections
Fonds d’Art Contemporain, Ville de Paris
Particulières
2019 Maison des Arts Solange-Baudoux, Evreux, France + 2003 Le Granit, Scène culturelle, Belfort, France + 2002 FIAC, galerie Les filles du calvaire, Paris + 2000 Rencontres Photographiques Image/Imatge, Orthez, France + 1998 galerie Les filles du calvaire, Paris + 1996 Bourse de la Ville de Paris, Direction des Affaires Culturelles
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