Collection de 4159 photographies sur plaques de verre réalisées par Jacques de Thézac (1862-1936), navigateur et photographe philanthrope originaire du Finistère.
Populations du littoral cornouaillais, vie à bord des chaloupes, le travail du port, les fêtes, les pardons, les jeux des enfants… constituent les thèmes de ce fonds.
Avel, 2003
Source
Index
Carte blanche de l’association AKTINOS, résidence d’artiste à Quimper, Finistère
Série de trois pièces photographiques : Tirages Barytés - 1 pièce contrecollée sur aluminium, encadrement avec réhausse chêne teinte noir, verre antireflets, Format 120 cm x 182 cm + 2 pièces contrecollées sur aluminium, Format 80 cm x 120 cm, Edition de 5. Gonzalo Castillo, Laboratoire Cyclope, Paris.
Installation murale.
Série de trois pièces photographiques : Tirages Barytés - 1 pièce contrecollée sur aluminium, encadrement avec réhausse chêne teinte noir, verre antireflets, Format 120 cm x 182 cm + 2 pièces contrecollées sur aluminium, Format 80 cm x 120 cm, Edition de 5. Gonzalo Castillo, Laboratoire Cyclope, Paris.
Installation murale.
Présentation Avel ou le Vent
Lors de ma résidence à Quimper, l’Association Aktinos, me fait découvrir le fonds photographique “Jacques de Thézac”. Le musée de Quimper nous donne l’autorisation de travailler sur cette impressionnante collection. C’est ainsi que je fais connaissance de cet homme navigateur, photographe, philantrope, au travers d’une multitude de thèmes et de prises de vues sur lesquels il a travaillé.
A terre, il crée et photographie les ‘abris du marin’, sortes de café refuge destinés à accueillir les marins lorsqu’ils n’étaient pas en mer et à lutter contre le fléau de l’alcoolisme. Il développe l’héliothérapie, une technique permettant de décupler les bienfaits du soleil sur la population atteinte de la tuberculose, qui sévissait autant en mer qu’à terre. Il photographie sur tout le territoire du Finistère les fêtes religieuses et païennes.
En mer, il multiplie les prises de vue documentant le métier du marin pêcheur et les merveilleux paysages de la côte bretonnne.
Je réalise trois pièces, l’une représentant l’intérieur d’un abri du pêcheur habité par de nombreux marins, une seconde à partir d'une scène de pardon devant une église, et une troisième où l’on peut observer des enfants escaladant un cachalot échoué sur la grève.
A terre, il crée et photographie les ‘abris du marin’, sortes de café refuge destinés à accueillir les marins lorsqu’ils n’étaient pas en mer et à lutter contre le fléau de l’alcoolisme. Il développe l’héliothérapie, une technique permettant de décupler les bienfaits du soleil sur la population atteinte de la tuberculose, qui sévissait autant en mer qu’à terre. Il photographie sur tout le territoire du Finistère les fêtes religieuses et païennes.
En mer, il multiplie les prises de vue documentant le métier du marin pêcheur et les merveilleux paysages de la côte bretonnne.
Je réalise trois pièces, l’une représentant l’intérieur d’un abri du pêcheur habité par de nombreux marins, une seconde à partir d'une scène de pardon devant une église, et une troisième où l’on peut observer des enfants escaladant un cachalot échoué sur la grève.

Démonstration de force devant l'Abri du Marin de l'Ile de Sein 14/18.
Jacques de Thézac - archive - inv. 988.105.1497
Avel ou le vent noir
Il y avait le vent ; d'un février ; qui soufflait fort.
Je n'entendais plus rien, j'avais mal aux oreilles,
Il emplissait de bruit mon corps qui se devait d'avancer contre lui.
Il portait tout à la fois : le sable, le fond de l'océan, ses écumes.
Lorsque mes jambes n'en purent plus de marcher,
Par un tourbillon, il m'emporta.
C'est là, qu'en pleine lumière d'hiver,
Je reconnus le vertigineux trou noir qui chaque soir
Me fait craindre la nuit et me tient éveillée.
Avel ou le vent noir - C.P. février 2003.
Je n'entendais plus rien, j'avais mal aux oreilles,
Il emplissait de bruit mon corps qui se devait d'avancer contre lui.
Il portait tout à la fois : le sable, le fond de l'océan, ses écumes.
Lorsque mes jambes n'en purent plus de marcher,
Par un tourbillon, il m'emporta.
C'est là, qu'en pleine lumière d'hiver,
Je reconnus le vertigineux trou noir qui chaque soir
Me fait craindre la nuit et me tient éveillée.
Avel ou le vent noir - C.P. février 2003.
Exposition
2003 Avel, Festival Mai-photographies, L’Oeil Quimpérois, Hôtel de Ville de Quimper, Finistère.